Les fêtes sont tortionnaires
De ma malle au désespoir ;
Elle est pleine ; elle le sait !
Or, j’accrois ses déboires !
Je l’ai précisément posée
Sur l’étagère désenchantée ;
Ce jour, m’aura conjuré
De l’ouvrir, pour la laver !
C’est une malle surchargée
De serments à la Borgia ;
De vieux disques rayés
Dont mon cœur se toqua !
Elle regorge d’airs démodés
Et de sérénades explosives ;
D’appels, de cris comprimés
Et, d’invitations punitives…
La malle, doit absorber
Sanglots et transfuges ;
Qui pourrait la délivrer,
De ses drames et juges ??
Telle une grille rouillée,
Elle grince pitoyablement ;
La fiction ne veut lui donner
La paix des euphorisants…
Ma feuille est une rengaine
Où expirent les métaphores ;
L’accordéoniste se démène
A renouveler le folklore…
La malle, est affranchie
Du poids des jours sans fin ;
Les larmes seront parties
En pulvérisant leurs liens !
Il peut s’éclipser des relents
De phantasmes dégrisés,
Entrecoupés de bons moments ;
Or, le bonheur est refoulé
Car, l’issue est obstruée…