Je flânais dans un jardin
Quand, je vis un arbre pleurer ;
Je le pris contre mon sein,
En le serrant comme un bébé
Au centre de son solide tronc,
Suppurait une large plaie ;
Tous les oiseaux à l’unisson,
A son chevet, se relayaient…
Le Soleil, son vieux complice
Aux rayons vitaux si fortifiants,
Fut horrifié par ces sévices,
Ainsi infligées ; gratuitement !!
Sans causes apparentes,
Des doigts scélérats et sataniques,
Lors d’une nuit scintillante,
Avaient usé de l’arme sadique !!
Un arbre riche en maturité
Et qui n'aspirait qu'à la paix ;
Il était par sa forêt, estimé
Et les éléments le comblaient !
Je fis un S.O.S. aux plantes,
Qui décidèrent du traitement ;
Ce furent les plus savantes
Qui firent les pansements…
Les feuilles de l’arbre persécuté,
Durent être évacuées…
Inexorablement traumatisées,
Elles se mirent à saigner !!
Les orages se firent plus gentils
Et une tiède brise le massa ;
Une bruine fine, sur lui répandit,
Un Elixir d’éternité et de joie
Ceci vous laisse sans voix ; n’est-ce pas ?