Jeudi 19 décembre - Dix personnes, dont le cerveau présumé, ont été mises en examen dans l'enquête sur la mise sur le marché alimentaire de viande de cheval impropre à la consommation.
Les dix personnes ont été mises en examen mardi et mercredi, après le coup de filet mené lundi dans le milieu du négoce de viande en gros dans le sud de la France.
L'homme présenté comme le cerveau du trafic, interpellé à Narbonne, a été le dernier à être présenté dans la soirée de mercredi à la juge d'instruction Annaïck Le Goff, du pôle santé publique de Marseille.
Les suspects ont été mis en examen pour des faits présumés de "tromperie", d'"usage de faux de manière habituelle" et de "faux en documents administratifs".
Il s'agit de proches du principal protagoniste de l'affaire, d'un informaticien des Alpes-de-Haute-Provence qui était chargé de réaliser de faux documents de santé et de plusieurs maquignons. Ils ont été relâchés et placés sous contrôle judiciaire.
21 gardes à vue
Vingt-et-une personnes au total avaient été placées en garde à vue dans cette affaire, qui concernerait environ 200 chevaux.
Les suspects sont poursuivis pour établissement de faux documents administratifs et tromperie simple, ce qui implique qu'il n'y a pas à ce stade de fraude sanitaire.
Aucune preuve de la dangerosité de la viande n'a été avancée pour le moment.
L'enquête était menée depuis plusieurs mois par la section de recherches de gendarmerie de Montpellier (Hérault), dans le cadre d'une instruction judiciaire dirigée par le pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Marseille.
Les investigations ont eu lieu en Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
L'affaire a débuté fin 2012 par une lettre anonyme adressée à la Direction départementale de la protection de la population de la préfecture de l'Aude, mettant en cause un marchand de chevaux et propriétaire de boucheries de Narbonne.