Elle faisait claquer sa porte d’entrée et le réveillait.
Il l’avait insultée depuis sa fenêtre, la traitant de «sale race, sale blanche», avant de menacer de «lui faire la peau et de défoncer sa porte». Raju Biswakarma, un Népalais de 46 ans à été reconnu lundi coupable d’injures publiques à caractère raciste et condamné à 2 mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans par le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines), assortie d’une obligation de soins et d’une interdiction de rencontrer la plaignante. Le condamné doit également s’acquitter d’une amende de 200 euros pour menaces de dégradation de biens.
Plusieurs voisins ont confirmé dans des attestations ces insultes, et leur caractère raciste, se plaignant par ailleurs de l’agressivité et «des nuisances» répétées de la part du prévenu, dont des «hurlements hystériques à toute heure de la nuit».
Le racisme anti-blanc n’est plus relégué au rang des fantasmes de l’extrême droite. Mais dans un pays qui n’est pas raciste, est-ce une victoire ou un recul ?
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