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En bref... (une histoire réelle)

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Une brève d'un réalisme déconcertant

 

 

J’ai une courte anecdote à vous relater. Anecdote qui dénote Ô combien la France, notre chère patrie si convoitée jadis, par des européens venus d’Italie, d’Espagne, de Pologne, du Portugal, etc., s'est transformée en quelques décennies, en une immense benne à ordure surchargée de toute la raclure du monde.

 

Mon mari, pour des raisons professionnelles, a dû s’envoler pour Sao Paulo, au Brésil. Le Brésil est une ancienne colonie portugaise, actuellement composée à 95 %, d’un peuple dont les origines sont portugaises. (Quelle chance !) Mon mari avait rendez-vous avec un grand décorateur de ce pays, qui l'a invité à dîner dans un bon restaurant. C'est pendant le repas qui lui a parlé de la France, où il passe  plusieurs fois par an, de très courts séjours. Au fil de la conversation, ce Monsieur, lui a également parlé d’un quartier de Paris qui selon ses dires, l’avait tout particulière marqué. Le quartier en question s’appelle Barbès. Je pense ne rien vous apprendre, si je vous affirme que de Barbès à la Porte-de-Clignancourt, on peut se croire échoué n’importe où en Afrique ou en Maghreb, sauf en France !! C’est simple, moi-même qui suis née rue Belliard à la périphérie de la voie ferrée, tout près de la Porte Clignancourt et des Puces de St-Ouen, je n’y ai plus mis les pieds depuis au moins quinze ans. La dernière fois, c’était pour me rendre aux ASSEDIC, plus exactement rue Vauvenargues, car j’avais été licenciée. Le nombre considérable d’hommes et de femme aux faciès africains et maghrébins que j'avais croisés m’avait tellement impressionnée et bouleversée, le paysage, les boutiques avaient tant changé, que je n’y suis jamais retournée.

 

Retournons à nos moutons. Donc, ce Monsieur, de nationalité brésilienne et très reconnu dans son pays pour son professionnalisme, c’est donc vu un beau jour parachuté  dans ce quartier très cosmopolite qui, il y a quinze ans « craignait » déjà. C’est en prenant le métro à la station « Barbès-Rochechouart » qu'il a halluciné. Il n’en croyait pas ses yeux et c’est en revivant ce scénario prétendu effrayant, qu’il a rapporté à son interlocuteur (mon mari) l’indicible panique qui l'avait submergée en parcourant les couloirs du métro et en pénétrant dans les wagons. PAS UN BLANC ! Que des noirs et des arabes. Où étaient les français ? Pour un étranger, il est logique qu'en France, il y ait des français en majorité. Et les français - normalement - sont blancs ! Visiblement, encore sous le choc, il avait rajouté qu’il n’avait jamais vu ça dans aucun pays du monde (il voyage beaucoup). Et qu’à son avis «il fallait y mettre un terme au plus vite ». Un phénomène qui n’a cessé de s’étendre sur l'ensemble du territoire et qui a atteint aujourd’hui les plus grandes villes de France. Un fait, considéré par ce brésilien, comme anormal et contre-nature. Ce qui a considérablement écorché la vision qu’il avait non seulement de Paris mais de la France en général et de la politique de nos dirigeants. Suivant ses propres propos : suicidaires !

Présentement, ils seraient près de 12 millions...

 

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