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A la poste, on m'a traitée de "grosse pute blanche"

la-poste

 

Le 5 juin 2013
J’avais pour habitude depuis dix ans de déposer de l’argent sur le compte de ma fille à la Poste du Bourget. La transformation d’un receveur normal en une receveuse incompétente nous valut à toutes les deux un véritable « traitement de faveur », lavant plus blanc que blanc.

Ma fille s’est empressée d’écrire au service financier :

« Depuis 10 ans, ma mère dépose très régulièrement de l’argent en espèces sur mon compte. Il y a 15 jours, cela lui a été refusé. Puis la semaine passée, rien. De nouveau, cette semaine, une autre solution : le mandat-poste. Que dois-je comprendre ? Quelles conclusions en tirer en tant que cliente fidèle depuis près de 10 ans ?

Si cela s’arrêtait aux dysfonctionnements de votre établissement, je serais simplement déçue, mais à cela, il faut ajouter le dévouement certain d’un de vos employés à offrir le pire visage qu’une entreprise puisse montrer.

En l’espèce, votre employé s’est montré mesquin, dédaigneux et même insultant lorsqu’il pensait que je ne pouvais l’entendre : il a […] insinué que j’étais profondément demeurée parce que je ne répondais pas à ses plaisanteries graveleuses et, je cite, m’a traitée de « grosse pute blanche » lorsque j’ai eu quitté son comptoir. […] »

Ma fille a, depuis, soldé son compte à la Poste. Moi, j’ai toujours le mien. Mais désormais, on me chante une autre rengaine : « Pour déposer de l’argent, ah mais vous devez prendre rendez-vous, madame la raciste qui dit pas bonjour aux noirs. Ce n’est pas possible aujourd’hui… » Ou encore : « Nous ne pouvons prendre vos fonds puisque nous ignorons leur provenance. » Ben voyons !

Dans toutes les Postes, une affichette vous indique les peines encourues pour insultes envers un employé… Mais à l’inverse, quel recours pour le client outragé ?

Résister dans de telles conditions, c’est de la haute voltige sans filet.
Dénoncer, c’est donner à ceux qui vous lisent des pinces pour vous libérer de vos chaînes.

Pleurer, c’est se souvenir du temps jadis, sur les berges de la Charente où la main d’une petite fille se glissait pour l’une dans celle de son père tandis que l’autre s’agrippait à celle de son grand-père, afin qu’ils la fassent sauter, haut, haut, encore plus haut, pour attraper le bonheur et que vive La France !

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